samedi 23 novembre 2013

Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué ? - #1

Ça se voit qu'il y en a une qui a repris du boulot et qui a négligé son blog. Désolée pour les semaines de silence, chers lecteurs ! J'en ai des choses à raconter. Aujourd'hui comme la pluie s'abat sur le nord de l'Italie, je ne suis pas en bon mood, alors j'ai décidé d'exprimer mes sentiments négatifs sur le pays. Après tout, je suis installée ici depuis suffisamment longtemps pour commencer à ne plus être toute enchantée par la phase "tout nouveau, tout beau" par ici !

Crédit photo: Les Shadoks 


Numéro 1. Les médecins sans rendez-vous, ça me gave. Que quelqu'un m'explique l'avantage... si ce n'est de ne pas avoir besoin de secrétaire pour noter les rendez-vous. Les gens qui travaillent, et les autres aussi par la même occasion, ont d'autres choses a faire que d'attendre patiemment que les 10 patients arrivés avant eux se fassent diagnostiquer ou simplement renouveler une ordonnance pour la pharmacie. Je veux bien qu'on ne paye pas le médecin - ah non, mais que dis-je si, moi, je paie mes taxes et un bon montant ! C'est une fausse économie, comme avec les compagnies de vols "low cost" qui n'allouent pas de sièges attitrés dans leurs vols. C'est certainement une initiative qui coûte cher au pays. Imaginez le temps de travail perdu des personnes qui attendent dans la salle d'attente. Multiplié par le nombre de personnes dans la salle d'attente. Bref, pas très efficace tout ça.

Numéro 2. La poste. Ça me gave énormément. Je ne peux pas payer de timbres avec autre chose que du liquide. On vient de Londres, où tout se paye en carte. Ici, il faut du liquide. Ça passe sous la table pour ne pas avoir de factures, ne pas laisser de traces. Ça permet soit-disant de controller son budget hebdomadaire - on retire une somme le lundi et on s'y tient jusqu'au lundi suivant. Eh bien je déteste, moi, me promener avec des billets et des pièces dans mon portefeuille. Ça prend de la place, on peut se les faire piquer, et pour pousser le vice c'est pas hygiénique. Le pire, c'est qu'il existe une alternative moderne et géniale, ça s'appelle la carte bancaire, la carte bleue, la bancomat, la credit card, la petite carte de plastique qui retire les sous directement sur le compte bancaire, après l'insertion d'un petit code numérique à quelques chiffres faciles à mémoriser. Alors quand je commande 50 timbres pour la France, chers Poste Italiane, j'aimerai bien pouvoir m'en servir, de cette petite carte de plastique.

Aller, assez de "pas contents, pas contents, pas contents", dixit Astérix chez Cléopâtre, ou plutôt Itinéris. 


Et vous, qu'est-ce qui vous embête par ici ?
@ la prochaine.

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